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Couac au gouvernement ? Gabriel Attal embarrassé après la sortie d’une ministre
Alors que la ministre Frédérique Vidal a réclamé une enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université, Gabriel Attal a assuré que la priorité du gouvernement est la situation actuelle des étudiants.
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Gabriel Attal
Frédérique Vidal a demandé, mardi 16 février, qu’une enquête soit menée par le CNRS sur « l’islamo-gauchisme » à l’université et plus particulièrement concernant « ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme et de l’opinion ». La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a ainsi provoqué la stupeur de nombreuses personnes, à commencer par la journaliste Isabelle Saporta. Sur RMC, cette dernière s’est lamentée du fait « qu’en ce moment à la fac, ce n’est pas un problème que les gamins ne puissent plus manger, qu’ils ne puissent plus assister aux cours depuis un an, mais apparemment c’est l’islamo-gauchisme ». Gabriel Attal s’est donc senti obligé de réagir, ce mercredi 17 février.
Comme le rapportent nos confrères d’Europe 1, le porte-parole du gouvernement a estimé qu’Emmanuel Macron « a un attachement absolu à l’indépendance des enseignants-chercheurs ». Selon lui, « c’est une garantie fondamentale de notre République ». « Cette conception est partagée par l’ensemble de membres du gouvernement et continuera à être défendue », a-t-il ajouté. Gabriel Attal en a profité pour s’exprimer au sujet des difficultés économiques et psychologiques que connaissent les jeunes actuellement, à cause de la pandémie. « La priorité pour le gouvernement, c’est évidemment la situation des étudiants dans la crise sanitaire, c’est évidemment la possibilité d’apporter un soutien financier aux étudiants en difficulté, c’est évidemment de permettre aux étudiants qui le souhaitent de pouvoir revenir progressivement en présentiel à l’université », a-t-il déclaré, en assurant que pour Frédérique Vidal aussi, « sa priorité, c’est celle-là ».
Des « chasses aux sorcières » qui interpellent
Bénédicte Taurine de son côté, députée La France Insoumise, s’était dit choquée « par ces chasses aux sorcières dignes d’un autre régime », faisant ainsi référence l’étude demandée par la ministre de l’Enseignement supérieur. Celle-ci avait alors, en réponse, précisé avoir « été interrogée sur ce que l’on voit apparaître dans les universités, à savoir des universitaires qui se disent eux-mêmes empêchés par d’autres de mener leurs recherches ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
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